Les faces effacés
En 2200, Reykjavik n’était plus la ville qu’elle avait vécu. Entourée d’installations cryogéniques et de laboratoires géologiques, elle abritait dès maintenant des centres de recherches connectant archéologie glaciaire et sciences cognitives. C’est dans l’un de ces séculaires abris transformés que vivait un voyant simple, connu rien que sous un homonyme : Elvar. Sa spécialité n’était pas la prédiction classique, ni l’analyse émotionnelle, mais une pratique propre de voyance sms, composée de un matériau oublié : les os du passé. Ces os provenaient d’un glacier effondré deux décennies plus tôt. En surface, ils ressemblaient à bien des restes fossiles. Mais une fois nettoyés, triés, et bénéficiant d'un traitement par-dessous naissance polaire, ils révélaient une possibilité incomparable : chaque personne portait en lui une énergie, une fréquence notable à la rappel de l'homme. Elvar les utilisait un à bien un, posant des fragments sur une surface d’obsidienne polie. À chaque contact avec le souvenir d’un consultant, les os vibraient délicatement. Ce frisson déclenchait une démarche qu’Elvar transcrivait instantanément dans une information court, envoyé par son coopération de voyance sms. Le message salué par la cliente était grandement limpide : une sceau, une image, une décision possible. Mais n'importe quel consultation laissait un vide. Un souvenir s’effaçait. Le niveau de prix de la voyance en sms résidait dans cet offre et demande silencieux : une solution parallèle à un morceau de passé. Elvar n’expliquait rien, ne cherchait pas à bien faire croire. Il envoyait la illustration et laissait le vacarme causer le restant. Très rapidement, certains revenaient. Ils se souvenaient ce fait merveilleux d'obtenir trouvé des réponses véritables, mais ne se rappelaient plus à quelles questions. L’effacement créait une dépendance douce. Plus secrets étaient soigné, plus ceux revenaient. Ils voulaient savoir encore. Et conserver plus. Les os, eux, perdaient grâce à bien leur éclat à tout règle. Ils se fissuraient, devenaient translucides, puis se réduisaient en poussière blanche. Chaque fragment employé pour une voyance sms ne servait qu’une fois. Elvar les classait après dans des bocaux, comme des mémoires consumées. Chaque futurologie effaçait une existence minuscule du microcosme. Dans la pénombre bleutée de Reykjavik, là où la glace fondait lentement, les os parlaient encore. Et dans Phil voyance les téléphones des vivants, n'importe quel message enseigne par voyance sms portait l’écho silencieux d’un oubli intentionnelle.Le matin se levait lentement sur Reykjavik, donnant trier une naissance pâle à travers les vitres gelées du cabinet d’Elvar. À cette heure, les énoncés étaient encore endormis, rangés dans leurs coffrets de céramique mélancolique. Il ne les réveillait jamais évident que le silence de le hameau ne s’installe sérieusement. Car les os n’aimaient pas les bruits humains. Ils vibraient mieux dans le calme intégral, là où la avertissement flottait en surface. La voyance par sms dépendait de cette complaisance de sons, d’une tension indécelable que seule l’aube savait maintenir. Ce jour-là, Elvar choisit un fragment plus traditionnel, un éclat d’omoplate poli par des expériences de consultations. Lorsqu’il le posa sur le plateau de guidance, aucune taux vibratoire ne vint. Il attendit, sans bouger. Puis une pulsation infime se déclencha, brève de façon identique à un battement. Il rédigea immédiatement la prédiction et l’envoya, en une phrase, par son canal de voyance sms. Mais ce n’est qu’après l’envoi qu’il réalisa n’avoir conservé zéro empreinte du message. Il ne se souvenait ni des informations, ni du numéro du interlocuteur. C’était première fois qu’un oubli se produisait premier plan même d’identifier le contenu. Le fragment, quant à lui, ne se fissura pas. Il se désintégra lentement, à savoir absorbé par l’air. Une poudre fine se déposa autour de la plaque de voyance, effaçant même les personnes âgées résidus. La voyance en sms avait atteint un élément de bascule, où indices se transmettaient sans même diffuser par radio de trace dans l’esprit de l’intermédiaire. Les os avaient déclenché à choisir ce qu’ils souhaitaient révéler. Elvar n’était plus que le relais d’un schéma dépassant sa intuitions. Au cours quotidiens, d’autres messagers furent reçus, d’autres fragments activés. Chaque lecture devenait plus floue. Les icônes qu’il traçait à bien la craie ne ressemblaient plus à bien rien. Ils perdaient leur structure, se réduisaient à bien des silhouette primitives. Les effigies oubliés, les noms effacés, les régions dissous dessinaient brin à pointe le contour d’une disparition collective. La voyance sms effaçait plus qu’elle ne révélait. Elle sculptait une chronique neuve dans un milieu où les attachements s’estompaient intentionnellement. Et dès lors que, à bien la tombée journaliers, Elvar tenta de relire ses anciens almanachs, il ne reconnut ni les petites étoiles, ni les époques, ni même l’écriture. Tout ce qu’il avait transmis ne lui appartenait plus. Seule la poussière des os, scintillant dans l'éclairage froide, témoignait encore de ce qui avait existé.
